Il paraît que dans quelques jours Monsieur Sarkozy sera notre nouveau président.

Autant l’avouer immédiatement j’avais espéré tout autre chose.

Mais le moment de se révolter n’est pas encore venu, il ne faut pas se tromper de cible.

Je suis un peu attristé par les réactions violentes qu’ont suscité le résultat du second tour.

Toutes ces violences, physiques et verbales, synonymes de mécontentement ressemblent plus à la frustration d’un enfant n’ayant pas obtenu ce qu’il voulait, qu’à un signal d’alarme quant à la politique probablement développée par notre nouveau président.

Ce scrutin, marqué par une mobilisation très importante des électeurs, sonne comme une réappropriation de la démocratie par l’éléctorat. Hors ces heurts ne reviennent ils pas à renier le résultat d’une élection démocratique.

Respectons donc le choix fait lors de cette présidentielle… Et attendons de nous défendre contre du concret, vu que nous n’avons pas réussi à donner une orientation plus sociale à la France par la voie des urnes.

Ne vous inquiétez pas, nous aurons bientôt, je le pense, l’occasion de faire entendre une voix dissonante… Mais cette fois elle sera justifiée car motivée par autre chose qu’une amère défaite.

Dans l’attente d’un PS avec un ligne de conduite moins floue, ou de la maturité hypothétique du Mouvement Démocrate, je vous salue.