Une voie, un chemin, quelques heures et puis là…

Peace and strawberries.

Ambiance funeste et cris d’oiseaux, ils me font peur, je ne suis pas à ma place… Pardon. Larmes et pleurs, désolée de te décevoir, ce n’était pas voulu.

Allons plus loin, marchons. De long en large, 12ème puis 11ème puis, pas dans l’ordre, 4 puis 2…

Le boulevard est animé, des visages s’entremêlent dans mon esprit, toutes ces personnes qui vont vite, plus vite, accélérons, des fois qu’ils nous emmènent…

Une flamme quelque part, nous ne la voyons pas, nous sommes avec le chat, celui qui fait copain-copain avec les poissons. Désagréable mais tant pis. Tous les deux : enfin, toi et moi. Je n’ai pas vraiment l’impression que nous sommes nous.

Et puis, encore quelques pas, le bâtiment se dessine. C’est là ? non pas encore… De l’autre côté ? Oui, c’est bien là, c’est mieux là.

Couloirs, uniformes, visages uniformes…

Le jardin du Luxembourg, pas de bateau, mais pas grave. Le soleil se pointe, les boulistes en font de même. Quelques instants au calme où nous redevenons nous. Ouf, soulagement… Le silence règne ici, les tulipes sont superbes, des papis-mamies voudraient s’approcher, les gendarmes tiennent garde.

Rue Racine : le boulevard, dans l’autre sens, puis dans l’autre sens et dans l’autre sens. Une averse, de la neige ou de la pluie ? Difficile à dire…

Les mouches se précipitent, nous en faisons partie : Peace and strawberries.

Le chemin se dessine, la fatigue nous emporte. Fermer les yeux et dormir.