Le rouge est de rigueur, les personnages sont là, ils attendent les directions du metteur en scène.

La salle est pleine et pourtant, le spectacle n’est pas finalisé, on s’y met sans tarder.

O Connell Street. The Spire. Des gens, plein de figurants. Des briques jonchent le sol.

(Read on …)

Tout est dans le titre, et elles me le font payer, ces chères têtes blondes qui croient tout savoir sur tout. –>

Oui, dites le vous, les 33. –>

sur les planches, croire que c’est possible ; ou faire croire. –>

Félicitations.
A quoi? je me le demande, mais ne pas leur demander surtout… Eux, ils savent à quoi.
Félicitations.
Sourire, faire comme si de rien n’était, révulser cette envie de crier, de dire non, non, non… Pas cette fois, pas encore…
Félicitations.
Voir leur sourire, entendre leur voix pleine de joie, du soulagement qui nait d’une “bonne” nouvelle…
Félicitations.
S’entendre dire enfin que d’autres n’ont pas cette chance, que je devrais m’estimer heureuse, c’est une chance en plus…
Félicitations.
Oui, une chance de me rétamer une nouvelle fois, ou peut-être pas…
Félicitations.
Et rebondir malgré tout, parce qu’on n’a pas le choix, parce qu’on n’a pas fait tout ça pour rien, et se rendre compte que “félicitations”, c’est quand même plus doux à entendre que “dommage”…

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Ouvrir grands, yeux et esprit. –>

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Photos et mots jouent
Pour de faux ou pour de vrai
à nous libérer –>